PAROLES DE SOURD, DIALOGUE D’AVEUGLE
- Telles sont qualifiées à notre avis les performances de Monsieur Edouard Paultre, CEO du Conseil National des Acteurs non Étatiques.
Cette attitude de neutralité de la part de ce secteur vital de la société civile haïtienne, dans la philosophie « bouteille à moitié pleine ou moitié vide« , des deux extrêmes dont parle monsieur Paultre, à qui profite-t-elle ?
Semble-t-il, de gré de force de jeu d’intérêt, ou d’astuce, que ce secteur voulant partitionner à partir de sa neutralité fait abstraction de ce que représente PHTK dans l’actualité sociopolitique nationale et internationale. La vie politique en Haïti, à cette heure, étant ce qu’elle est, une aiguille folle, la déchéance intraitable avec l’arrivée de cette tendance et parti politique ayant à sa tête sweet micky, doit être vu comme un abcès qu’il faut extraire du corps national. Comme celui de lavalas devenu un cancer pour Haïti par son échec et par son extrémisme sans mesure. La résultante des deux étant le non-respect des principes qui régissent les acquis sociaux.
Bien entendu, ces deux extrêmes en eux-mêmes ne disparaîtront pas facilement, mais il faut pouvoir les maîtriser pour que jamais plus ils n’arrivent au timon des affaires.
Le PHTK par son comportement, anarchique, s’est mis au rang de putrides à un degré beaucoup plus déprécié que lavalas lui-même aujourd’hui écarté par la population en termes de parti. Après plusieurs échecs toutes les parties subissent le sort semblable : la déchéance.
Donc, pour que Haïti retrouve ce minimum d’équilibre qui lui permettrait d’atteindre un consensus sur le dialogue proposé, PHTK et LAVALAS devraient être relégués au rang de parias, deux entités incompatibles, mais du même squelette, à travers une entente nationale de gouvernabilité basée sur le protocole, sur la classe et sur la vertu.
Monsieur Édouard Paultre évite d’appeler un chat, un chat ; un chien, un chien ; et ce faisant, il ne fait que contribuer à l’agonie de l’opposition qui charrie le lourd fardeau du changement radical obligatoire en Haïti. Cette hypothèque placée sur le présent et sur l’avenir de ce pays, dont viennent de faire l’éloge sur le podium les représentants de PHTK, sweet micky et son premier ministre déchu Jacques Guy Lafontant (nous avons le pouvoir pour trente ans), est une déclaration de guerre qui ne favorise aucun dialogue.
Tout citoyen avisé qui se respecte et possède encore ses facultés mêmes affaiblies devrait au moins s’abstenir de promouvoir un dialogue sérieux avec une hérésie telle que PHTK.
Cet attroupement. Cette meute est la dérision matérialisée, la négation de l’identité, du civisme haïtien étalé à son paroxysme. Ce n’est pas ce modèle de, que la patrie a hérité en versant son sang pour sa liberté, pour son indépendance. Ce n’est même pas un recul, c’est une chute libre. Une grande adversité, la descente aux enfers.La lutte pour le rééquilibrage de notre société sera davantage et sinon plus lourde et plus longue avec l’intrusion de ce PHTK au haut du pavé. Voilà la complication et la réalité à laquelle est soumise la société haïtienne encore incapable de trouver la sortie honorable. Il ne peut y avoir de dialogue profitable avec ce genre, ce spécimen qui a réussi à maintenir le pouvoir en la personne de son valet avéré. L’opposition haïtienne doit maintenir la pression jusqu’à ce que le pays arrive à se débarrasser de Jovenel Moïse, cette entorse personnifiée.
Si celui-ci demeure au timon…, rien ne pourra empêcher Michel Martelly d’y revenir, et comme il le dit si bien, le cycle de trente ans revient, tout cela par la faute des neutres. Comme pour celui des Duvalier !
cet article est publié par le dies DEFI KP/Mike Joseph et se trouve à : http://www.defikp.com/archives/3427 ; la vidéo ni le lien ne sont reproduits ici.