‘Atansyon, pa kapon! » par Fritzberg Daléus
- Il ne s’agit point de lâcheté, lorsqu’on agit avec prudence/attention!
En m’adressant à tout le monde et simultanément à mon »moi »/mon égo, voire mon »sur-moi »/ le plus élevé en moi…Finissons, une fois pour toutes, avec la mesquinerie aveugle /obscure, et l’esprit obtus, somme toute, une source puante qui ne nous mène nulle part !
Sachez qu’il faut, sans contrainte, apprécier /encourager et applaudir le travail /l’œuvre ou le succès d’autrui, même lorsqu’on n’est pas obligé; si votre/notre avancement personnel vous/nous préoccupe! Ayez/ayons ce courage /cette délicatesse d’esprit (sain) /cette conscience (saine) de procéder ainsi, pour ne pas avoir plus tard du remords ! Et le remords est pour la vie durant, toujours trop amère, pour sa proie ou sa victime. Qui pis est, le remords ne se contente pas de plumer sa proie; il la purge /la défigure /la métamorphose /puis la largue dans un trou insondable / »net al kole. » Et savoir vous/nous interroger, même quand le ‘‘vous » n’est pas péjoratif, ni ne pointe personne du doigt, et que l’utilisation du »nous », n’est pas seulement inclusive, mais surtout rassembleuse.
N’est-il pas venu le temps en ce moment minable et précis de mettre l’accent sur cet »esprit sain ou cette »conscience saine », habitant votre/notre corps apte à une élévation subliminale/très haut perchée à l’échelle de votre/notre subconscient, dont seulement ceux parmi les plus paisibles et confortables dans leur bulle, serons à même de dicter quoi faire à leur conscience, lorsque l’ennemi vous/nous aurait attaqués et que vous vous sentirez/nous nous sentions menacés/déstabilisés. Et si l’ultime défense était obligée, quelle sorte de réaction auriez-vous privilégiée alors, pour vous défendre ? Est-ce la maîtrise de soi/la fuite des lieux/ou du Tac-au-tac ?
Concernant le dernier choix, celui du Tac-au-tac, quelles seraient nos possibilités de réussite pour y parvenir, et avec quels moyens, puisqu’on n’en a rien de cela en main? Sauf ailleurs…Probablement dans la tête !
En tout cas… Les pieds fermes à la 1804, s’il en reste encore, pour sauver Haïti de son naufrage/de sa dérive!!!
Pour ne pas me prêter des intentions (X,Y et Z), vous connaissant sensibles, pour la plupart, j’aimerais mieux solliciter votre collaboration citoyenne au lieu d’appréhender l’échec probant d’un individualisme effronté/effroyable et narcissique qui sera vain de le reproduire dans le contexte actuel de cette affreuse pandémie qui fait sienne; là où je ne voudrais surtout pas choquer/apostropher celles et ceux, dont la susceptibilité à fleur-de-peau, risquerait d’avoir l’effet d’un volcan en éruption. Ce pourquoi, j’ai pris soin de bien faire attention en formulant, sans heurts, mes succinctes et simplistes réflexions. Vu que nous avions eu dans le passé maints modèles d’hommes et de femmes courageux, zélés à défendre la dignité et l’honneur de la race. Citons: Makandal, considéré par certains historiens comme le messie de la race, le premier héros de la révolte des esclaves. Chimiste-stratège, la moitié d’un citron se transforme en poison violent ‘‘Pinga seren », une feuille d’oranger devient un puissant laxatif a pour effet de se vider »Djare san rete’‘. Boukman, créateur, organisateur du premier Panafricanisme (Rassemblement du Bois-Caïman), et deuxième héros de l’Insurrection, successeur de Makandal. Tante Toya, mère adoptive de Dessalines, toujours selon certains historiens, elle fut une ancienne guerrière d’un royaume africain. Sanite Belair, la fougueuse capitaine de l’armée de Toussaint Louverture, pour ne citer que ceux-là.
Plus près de nous, Anténor Firmin, considéré à juste titre par les historiens et les scientifiques, de probité, du monde entier, comme le défenseur de la race. Dans son œuvre »De l’Égalité des races humaines », Anténor Firmin a précipité Gobineau dans les flammes de l’enfer avec son essai »De l’inégalité des races ». Le génie, dit-on, n’a qu’un siècle. Tant de siècles se sont écoulés et les nouveaux génies se perdent dans la division et la discorde. Aujourd’hui, le diable, avec son cortège de démons, parcourt le pays en semant la mort et la désolation.
Cela dit, et étant dépourvus de tout, nous les Haïtiens, ne devrions-nous pas mener une lutte commune pour sauver Haïti ?
Ici dans cette vie basse, il faut faire peu avec ce qu’on ne peut trouver que par miracle ou coïncidence. La sagesse nous enseigne que « Le plus petit, doit être le plus malin/félin ». Du tac-au-tac, est-il possible ? Non ! Alors ensemble, trouvons un moyen ! Qui se portera volontaire ? Car, nous sommes tous concernés, et ne pouvons continuer de jouer à l’autruche, ou être celui qui dit toujours: »Sa pa gadem ».
Quant à ceux et celles parmi les plus pleutres qui voudront reconstruire ce pays que de manière subjective et idéaliste sans trop se mettre la main à la pâte, voire s’impliquer corps et âme; ils/elles n’ont qu’à formuler un ou des voyages vers l’au-delà, là où se trouve le Nirvana, pour y aller vivre leur béatitude en ayant les yeux ouverts ou fermés sur Haïti, et ce, en toute sérénité ou en attendant la manne du ciel tombée!!!
Quoique, allègrement transcender; transcender votre/notre mal en bien, pour bien vivre et être heureux, n’est aucunement de la lâcheté, pendant que cette calamité et ces atrocités des groupes de cannibales sur tout le territoire national, fédérés illicitement en groupes criminels à visage découvert en train de décapiter et déguster de la chair humaine en plein jour…Hélas !
Quel recours existe-t-il, afin de faire disparaître le plus rapidement possible/Presto presto, ce phénomène primitif, pire que barbare, qui, chaque jour prend de l’ampleur et s’enracine ?
Par ailleurs, avant de conclure, je me suis permis de me poser quelques d’usage, de savoir-faire ou de la bienséance, à savoir : en quoi cela me dérangerait/m’empêcherait de dormir, de dire un petit/ou un gros merci à vous, les relayeurs d’articles à multiples caractères ? Me voilà cette fois, en guise de réplique par rapport au contenu de l’envoi de votre courriel, préférant vous formuler ma joie en passant par l’emploi de l’expression la plus simple et la plus usuelle : Bravo pour vos travaux !
Patriotiquement vôtre,
- Fritzberg Daléus
- Natif natal
P.S.: Jusques à quand la délivrance?
En posant cette question, permettez-moi d’ajouter la réflexion suivante:
- Plus nous continuons à mettre l’emphase sur les choses futiles comme: la pédanterie, la démagogie, l’excentricité, l’égoïsme et la jalousie, somme toute, des tares ou un paquet de fruits pourris, plus cette délivrance se transformera en illusion /ou se convertira en rêverie perpétuelle! Car, l’humilité, l’humanisme, la charité et la modestie ont toujours meilleur goût…